Part 5 – La fin du Hip Hop Old School (5/5)
En une dizaine d’année, le Hip Hop a réussi construire une culture, une identité et un style de vie basés sur des valeurs telles que la fraternité, l’unité, la paix et la connaissance. Le Hip Hop repose sur ses disciplines artistiques avec cinq piliers fondamentaux qui sont le rap, le DJing, le break-dance, le graffiti et l’écriture/poésie. Dans une moindre mesure, le beatboxing peut être considéré comme une discipline du Hip Hop bien qu’elle n’ait pas été créé directement par le Hip Hop.
Sur cette période de 10 ans, du débuts des années 70 jusqu’à à peur près 1982, le Hip Hop est passé des block-parties dans la rue pour arriver jusque sur les écrans de cinéma et dans les bacs des disquaires, en passant par les discothèques, grâce à des personnages et artistes emblématiques qui ont su innover musicalement tout en construisant une culture et une identité.
Une nouvelle ère
Comme tout genre de musique, le Hip Hop évoluera naturellement vers de nouveaux horizons et de nouvelles sonorités. L’ancienne génération laissera place à une nouvelle qui continuera d’évoluer et de faire perdurer le genre de manière différente. Le Hip Hop devient une musique à succès et plus facilement commercialisable, et les entrepreneurs l’ont bien compris.
Avec une nouvelle maison de disque fraichement crée, Def Jam, sous l’impulsion de Russel Simmons et Rick Rubin, le Hip Hop Old School prendra fin, une nouvelle ère s’ouvre, la New School, qui prendra des sonorités beaucoup plus Rock avec des artistes comme Run-D.M.C. et LL Cool J, les nouvelles stars du rap. Bien d’autres suivront cet exemple avec des styles plus ou moins différents, the Fat Boys, Heavy D & the Boys, Salt-N-Pepa, MC Hammer, The 2 Live Crew ou encore Schoolly D.
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